Rappeler les enfants, paru en avril 2019, a fait partie de la première sélection des Prix « Révélation » de la Société des Gens de Lettres et de la sélection Prix du Club de la Presse et de la Communication Saint-Étienne Loire la même année.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site des éditions du Seuil ou la page Babelio consacrée à Rappeler les enfants.
Certains de mes textes sont disponibles sur ma page Facebook, où l’histoire du roman a commencé il y a quelques années. D’autres ont paru dans diverses revues ou sur internet.
Revue de presse
Sylvie Tanette, Les Inrocks
Professeur de français au collège, Alexis Potschke raconte les journées passées avec ses élèves et explose les clichés qui s’attachent aux quartiers difficiles. [Il] construit un récit intimiste, profondément empathique, qui attrape chaque larme ravalée et chaque sourire esquissé.
Delphine Peras, L’Express
Prof de français dans un collège de la banlieue parisienne, Alexis Potschke restitue avec finesse et bienveillance le quotidien de ses classes. […] Plutôt qu’un énième témoignage du haut de l’estrade, Rappeler les enfants marque un joli pas de côté littéraire. Autant pour dire son amour du métier que pour restituer avec une grande justesse les mots et les maux des minots.
La note de L’Express : 17/20.
Alain Nicolas, L’Humanité
Retenir ce temps violent, c’est peut-être le projet secret de ce livre, qui plonge non « entre les murs » mais dans le monde des enfants d’un collège, au-delà des clichés, positifs ou négatifs, du genre « livre de prof ».
Thierry Cécille, Le Matricule des Anges
Alexis Potschke sait lui aussi se tenir à la bonne distance et observer, avec une véritable humanité, non sans tristesse parfois, mais le plus souvent avec une sorte d’étonnement, pour ne pas dire d’émerveillement, tout ce que lui offre ce métier […].
Virginie Bloch-Lainé, Libération
Un professeur qui témoigne de son métier dans un livre, nous avons déjà lu ça dix fois. Mais Alexis Potschke écrit une fiction (il y tient) dont le charme et la qualité sortent du lot. […] Rappeler les enfants est une photographie animée de notre temps.
Jean-Michel Le Baut, Le Café pédagogique
Défi pour l’enseignant : échapper tout à la fois au laxisme et à l’autoritarisme. Défi pour l’écrivain : éviter tout à la fois la mièvrerie et l’acrimonie. Double défi magnifiquement relevé par Alexis Potschke qui nous enseigne combien l’aventure de la bienveillance, pour le pédagogue comme pour le styliste, c’est une école du regard.
Sean James Rose, Livres Hebdo
Alexis Potschke relate son expérience de prof en collège avec une plume incisive, mais dont la pointe trempe dans le miel de la transmission.
Emmanuelle George, Page des libraires
« Le bonheur d’enseigner », indique le bandeau de l’éditeur d’Alexis Potschke. Comme une réponse à un sujet de rédaction, voici sa « copie » : pétillante, sensible et illustrée de beaux instantanés de vie d’un collège de la grande banlieue parisienne.
Clémence Holstein, Actualitté
L’écriture fluide et habitée d’Alexis Potschke nous entraîne ou nous ramène plutôt dans l’univers du collège et peut-être nous réconcilie avec. À contre-courant du sombre ciel qui plane sur l’école et ses habitants dans toutes les bouches ou presque, une vraie bouffée d’oxygène.
Eugénie Bourlet, Le Nouveau magazine littéraire
Cette écriture nous « rappelle », comme le titre l’évoque, l’enfance que nous avons vécue, malgré un contexte changeant, dans ses aspects les plus absurdes, déroutants, drôles, dramatiques, toujours authentiques, comme une manière de voir que nous devrions toujours conserver en nous et qu’Alexis Potschke nous donne à lire avec conviction.
Les Notes (Choisir & Lire)
Au fil des chapitres, l’auteur restitue l’ambiance de ses classes et les débats improvisés sur des thèmes brûlants, les attentats, la politique ou la religion. En rapportant de multiples dialogues avec ses élèves, il dresse des portraits touchants de vérité.
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Pierre Schavey, Lion Magazine
Une vivante galerie de portraits de jeunes à la limite de l’enfance et de l’adolescence […], parfois turbulants, naïfs ou provocateurs, curieux, étonnants ou étonnés, souvent touchants et parfois carrément très émouvants […].
Émilie Chaumet, C News
On sait que ce n’est pas à chaque heure que les élèves ont envie d’apprendre. Alors on lit avec plus de plaisir encore, les belles descriptions de vie de classe, les moments de réflexion partagée avec ces adolescents, les petits moments de grâce autour d’un poème de Prévert, les rigolades, les émotions… On se rappelle enfin les enfants que nous avons été. Et les professeurs que nous avons croisés.
Classe de seconde B du lycée des Horizons, C News
Dans la réalité, un élève n’imagine pas que son professeur s’intéresse à lui, à sa manière d’être, à sa vie. Mais ce livre nous prouve tout le contraire puisque l’auteur raconte avec attention le comportement de ses élèves. Il nous apprend également à dépasser les préjugés qui peuvent exister dans et sur les banlieues.
Anne Bideault, L’enfant et la vie, le magazine Montessori
[Ce] livre est bien plus qu’un énième témoignage, c’est bel et bien une œuvre littéraire. Sous sa plume, les collégiens vivent leur entrée en adolescence, leurs questionnements, leur rage parfois, leur envie d’apprendre ou leur lassitude d’être là, dans une salle de classe. L’écrivain saisit avec délicatesse leurs ambiguïtés, leurs émotions, les comprend mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes. La salle des profs, les parents d’élèves, les réactions aux attentats, la sortie scolaire, les allers-retours en RER, la correction des copies, les fiertés, les ras-le-bol, tout nous est donné à voir, avec empathie, par petits éclairages discret.
Philippe Watrelot, Chronique Éducation : La nouvelle bibliothèque idéale du prof débutant
Ces livres [Les Incasables de Rachid Zerrouki, Vis ma vie d’instit de Lucien Marboeuf, Prof jusqu’au bout des ongles de Julie van Rechem et Rappeler les enfants] sont des récits d’enseignants mais ils sont bien plus que cela. Ils véhiculent tous une vision positive de l’école et de l’enseignement sans en nier les difficultés. Quand on débute, on a souvent « la tête dans le guidon », ces écrits remarquables permettent de prendre du recul et de la hauteur.
Interventions radiophoniques
L’école, quelle histoire ! Scènes de la vie scolaire
Être et Savoir. 2019. Émission de radio animée par Louise Tourret. France Culture.
59 minutes
Le livre d’enseignant est-il un genre littéraire d’ailleurs ? Un genre éditorial au moins, à compter le nombre de publications qui racontent le quotidien des professeurs. Cela dénoterait-il un besoin et une urgence pour ceux qui vivent à l’école d’en parler au monde – au monde extérieur si j’ose dire ?
Alors qu’apprend-on, que ressent-on en rentrant, grâce à ces auteurs, dans la classe et dans les relations si singulières qu’ils entretiennent avec les enfants, nos enfants, leurs élèves ? Réponse avec trois écrivains qui portent un regard impliqué et sensible sur l’enfance, la jeunesse et donc la société d’aujourd’hui : Anouk F, Alexis Potschke et Jean-Philippe Blondel.
Comment réparer l’ascenseur social ?
Le Débat de midi. 2019. Émission de radio animée par Dorothée Barba. France Inter.
51 minutes
En France, il faut six générations pour qu’en enfant d’origine modeste atteigne le revenu moyen, selon l’OCDE. Cette conclusion confirme le retard de l’école française sur la question de la mobilité sociale. Peut-on encore lutter contre ces déterminismes ? […]
C’est dans ce contexte qu’un témoignage nous interpelle : celui de Rokhaya Diallo, qui vient de publier un récit, Ne reste pas à ta place (éd. Marabout). […] Pour en parler avec elle, Olivier Babeau, fondateur de l’Institut Sapiens, et Alexis Potschke, professeur de français dans un collège de banlieue parisienne, qui vient de publier Rappeler les enfants. Il y raconte son bonheur d’enseigner et ses nombreux moments de doute. Cet homme-là sait voir toute la poésie qui se niche dans la vie d’une classe.
Comment garder le contact avec les élèves ?
Radiographies du coronavirus/Être et Savoir. 2020. Émission de radio animée par Louise Tourret. France Culture.
8 minutes
Un professeur d’un quartier populaire, Alexis Potschke, également auteur, notamment d’une très jolie chronique de son confinement d’enseignant sur Facebook, nous parle de la classe virtuelle et de la manière dont il a gardé le contact avec ses élèves pendant cette période particulière.
Versus-Lire et Penser
Versus-Lire et Penser. 2019. Émission de radio animée par Sylvie Tanette, lectures par Frédéric Lugon. Radio Télévision Suisse (RTS).
35 minutes
Il a eu l’idée d’en faire un roman. Roman car son texte dépasse le simple témoignage et que ses personnages sont des êtres de fiction, composés à partir de plusieurs modèles réels. Et son livre est un concentré d’émotion. Potschke décrit avec beaucoup d’empathie ces enfants que les hasards de la vie lui ont permis de croiser. Il suggère sans s’appesantir les situations parfois très douloureuses dans lesquelles sont plongées leurs familles. Il sait tout au long de son livre ne pas sombrer dans le voyeurisme, ni dans les bons sentiments. Il s’attache à de petits êtres humains, pré-ados pleins de doutes et de questionnements, et les fait vivre pour nous.
Entrez sans frapper
Entrez sans frapper. 2019. Émission de radio. La Première – Radio Télévision Belge Francophone (RTBF).
28 minutes
[Entrez sans frapper reçoit] Alexis Potschke, professeur de français dans un collège de la grande banlieue parisienne, pour son premier récit, Rappeler les enfants (Seuil).
Indémodable Petit Nicolas
Barbatruc. 2020. Émission de radio animée par Dorothée Barba. France Inter.
55 minutes
Le petit Nicolas est le héros du deuxième épisode de Barbatruc, une émission pour les enfants et pour tous ceux qui l’ont été un jour. Le regard de ce gosse sur le monde des adultes est lucide et hilarant. Il n’en fait qu’à sa tête, il prétend qu’il est bien sage, sa mauvaise foi est légendaire. Est-ce pour cela qu’on l’adore ? Ou pour la façon dont il nous raconte des histoires ? Comment expliquer, surtout, qu’il nous parle toujours, plus de soixante ans après sa création par deux génies, Sempé et Goscinny ?
Anne Goscinny, Alexis Potschke et Baptiste Coulmont sont nos invités, pour tenter de lire entre les lignes.
Le travail : entretiens vidéo croisés
Villa Gillet. 2020. Entretiens vidéos croisés entre Joseph Ponthus, Alexis Potschke et Mary Dorsan (France), animés par Raphaëlle Leyris (Le Monde).
23 minutes
Qu’ils soient enseignant, infirmier ou encore ouvrier, c’est à travers des anecdotes vivantes et des récits détaillés de leur environnement quotidien au travail que les auteurs dévoilent des réalités professionnelles, graves ou plus légères, méconnues du grand public, prenant part au débat social.
Découvrez les 3 questions posées sur le thème. Notre rapport au travail est-il modifié par le confinement ? Écrire sur le travail : une forme d’engagement ? Considérez-vous l’écriture comme un autre travail ?
Rencontre croisée avec Xabi Molia et Alexis Potschke
Treizièm’onde, la web radio des étudiants de l’Université Paris Sorbonne Nord. 2021. Interview réalisée par Oumou Ba, Marine Maigret, Walid El Madhoui, Mohamed Madadi, Emma Cassi.
15 minutes
À l’occasion de la neuvième rentrée littéraire des rencontres Texto, Treiziem’Onde est parti à la rencontre de deux auteurs des éditions du Seuil : Xabi Molia et Alexis Potschke. Sous un angle littéraire, les problématiques sociales et sanitaires ainsi que la construction des individus et des relations sociales sont abordés dans ces deux livres.
Au micro de Treiziem’Onde, les auteurs nous font part de leurs sentiments concernant la crise sanitaire inédite et ses conséquences désastreuses sur les étudiants mais aussi les enseignants.
Enseigner après Conflans
Arrêt sur images. 2020. Émission animée par Daniel Schneidermann. www.arretsurimages.net
78 minutes
Cinq ans après les attentats de 2015, l’assassinat barbare de Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie, est un nouveau choc qui ne laisse indemne aucun d’entre nous, et nous ramène face à nos convictions et nos croyances, individuellement et collectivement. Tous, mais peut-être, avant, tous les professeurs. C’est la raison pour laquelle nous avons réuni sur ce plateau trois professeurs. Wahida El-Mansour est une ancienne enseignante de lettres et d’histoire dans un lycée de banlieue parisienne, co-autrice des Territoires vivants de la République ; Alexis Potschke, professeur de français dans un collège de la banlieue nord de Paris, a publié en 2019 son témoignage de prof, Rappeler les enfants (Seuil). Christophe Naudin, professeur d’histoire-géographie dans un collège du Val-de-Marne, rescapé des attentats de novembre 2015, publie chez Libertalia Journal d’un rescapé du Bataclan.
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